L'enfant intérieur

Publié le par ALCARAZ Patricia

Le projet existentiel le plus précieux de chacun devrait consister à retrouver son enfant intérieur M. Nabati

Le projet existentiel le plus précieux de chacun devrait consister à retrouver son enfant intérieur M. Nabati

Qui est cet enfant intérieur qui vit en chacun de nous et qui parfois se manifeste de façon inopportune dans notre comportement d’adulte ?

Il se fait entendre par une émotion, une colère, des peurs, des larmes….il provoque une réaction disproportionnée à la situation présente, une non-action, éveille une tristesse enfouie et actionne des processus de pensée erronés.

Il freine la réalisation de soi, entrave votre enthousiasme pour réussir des objectifs « tu n’y arriveras pas tu es trop nul….Lui a-t’on dit….

Vous n’osez pas affirmer vos idées, promouvoir vos intérêts, contredire l’autorité : « tais-toi et obéis… »

Que dit Susanna Mc Mahon ? médecin psychiatre et clinicienne américaine. Elle est aussi auteur, conseiller et orateur public sur cette question de l’ enfant intérieur :

  • « L’enfant intérieur n’a de pouvoir que dans la mesure où sa véritable importance n’est pas reconnue, c’est-à-dire où nous ne tenons pas compte de nos souffrances : c’est là le secret de l’enfant intérieur »
  • « L’enfant intérieur règne sans partage sur nos émotions tandis que nous nous acharnons à maîtriser notre pensée logique »
  • « Je suis le seul à pouvoir m’occuper de cet enfant intérieur, il a besoin d’amour, de protection et de sécurité. »
  • « Aimer votre enfant intérieur vous permettra de vous aimer vous-même. »
  • « L’enfant intérieur mal aimé restera le magasinier qui détient la clé de votre entrepôt d’émotions et vous serez en guerre avec vous-même. »
  • « Chercher dans votre album de famille une photo de vous avant l’âge de cinq ans, remémorez-vous le passé, les sentiments éprouvés par cet enfant »

Voir aussi le livre de Moussa Nabati intitulé « guérir son enfant intérieur »

Voici un extrait de son livre

  • « Tout être humain abrite en lui, telle une poupée russe, deux personnes, deux désirs, deux Moi, l'un adulte et l'autre enfantin. Le premier, soumis au principe de réalité, est capable de se comporter, au travail ou en amour, de façon lucide. Le second, en revanche, faute de réflexion et de recul, emporté par une émotionalité débordante, oscille entre la dramatisation anxieuse et l'excitation euphorique. C'est en réalité l'enfant intérieur qui guide les pas de l'adulte. Il se conduit en ange gardien lorsque le sujet a pu vivre son enfance, aimé et sécurisé, dans la gratuité du désir. Mais il risque de se conduire en persécuteur, plaçant répétitivement l'adulte dans un contexte d'échec et de dépendance affective, s'il a été victime de maltraitances ou a dû assister en toute impuissance à la souffrance de ses parents »
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